Pour un avion, il est très avantageux de voler haut : moins de collisions avec des oiseaux, une meilleure portée s’il fallait planer, mais aussi moins d’air qui nous freine, ce qui permet de voler plus rapidement tout en consommant moins de carburant. Les avions volent donc entre 10 et 13.000 m d’altitude en vol de croisière, ce qui correspond à un ratio altitude / performance optimal. Mais à cette altitude, l’air est très froid (-56°C !) et il tellement peu dense qu’un humain s’évanouirait en une dizaine de secondes s’il devait le respirer… On fait donc en sorte de maintenir une pression atmosphérique vivable dans la cabine, et des masques à oxygène sont disponibles en cas de dépressurisation. Mais outre la tombée de ces masques (qui font peur, oui je sais), que se passe-t-il dans le cockpit dans ce cas ? Et quels sont les risques pour l’avion et ses passagers ?
Tous les avions qui volent au-delà de 3000m d’altitude doivent être pressurisés pour que l’air y soit respirable sans effort, c’est-à-dire que l’air ambiant est d’une densité égale à ce que l’on rencontre au sol lorsque l’on se trouve en moyenne montagne, même si l’on vole beaucoup plus haut. L’air provient de l’extérieur de l’avion, il est réchauffé et compressé, et plusieurs systèmes complémentaires permettent de maintenir ce niveau de confort et de sécurité.
Sur un Airbus A320, on compte 2 systèmes de contrôle de la pression de la cabine (les CPC), une vanne de décharge (ou outflow valve) équipée de trois moteurs électriques dont le fonctionnement est totalement indépendant (2 automatiques et 1 manuel), puis encore deux valves de sécurité. Au cours des différentes étapes d’un vol, le système va travailler automatiquement pour réduire les évolutions de pressions trop brutales. Dans le pire des cas, l’évolution de la pression atmosphérique correspond à ce que l’on vit quand on se trouve au ski et que l’on utilise un télésiège : elle baisse comme si l’on s’élevait à environ 160 mètres par minute.
Il existe deux modes de fonctionnement alternatifs au cas où tout en fonctionne pas correctement. Le premier doit être utilisé si l’un des calculateurs ou qu’un des ordinateurs ne fonctionne pas. Les pilotes devront simplement indiquer à la main l’altitude réelle de l’aéroport de destination et le système fait les calcules normalement, c’est le mode semi-automatique. Il existe enfin un mode manuel, le plus dégradé, dans lequel le pilote doit définir lui-même l’altitude que l’on va ressentir en cabine. Dans ce mode, le régulateur utilise un circuit de secours possédant sa propre alimentation électrique et c’est le moteur manuel de l’outflow valve qui est actionné. Un capteur de pression surveille alors l’altitude ressentie dans la cabine, et si elle devient trop élevée une alarme retentit dans le cockpit.
Très concrètement, si la pression n’est pas correctement contrôlée et que le « ressenti cabine » dépasse ce que l’on vivrait au sol à 2874 mètres d’altitude, l’alarme « EXCESS CAB ALT » se déclenche dans le cockpit. Si la pression cabine continue à diminuer et atteint 3400 mètres, le signal « attachez vos ceintures » s’allume, invitant les passagers à s’asseoir… en effet, si le ressenti continue à baisser au delà de 4214 mètres, les masques à oxygène vont automatiquement se déployer, et il faut être à sa place pour y avoir accès (il y a 4 masques par rangée de 3 sièges et également des masques dans les toilettes, à quoi on ajoute des bonbonnes portables que les PNC pourront utiliser pour se déplacer si nécessaire). Dans ce cas, une procédure d’urgence s’applique : les pilotes se mettent en descente pour revenir à moins de 4000 mètres d’altitude. A ce niveau, l’air extérieur est respirable, il n’y a donc plus de soucis même si l’on est dépressurisé et les occupants de l’avion peuvent arrêter d’utiliser le masque à oxygène. Si par hasard un passager n’a pas mis son masque à oxygène et qu’il s’est évanoui, il se réveillera à cette altitude.
Sur l’année 2016, j’ai répertorié 21 cas de dépressurisation nécessitant un atterrissage. Dans la majorité des cas, le dysfonctionnement est détecté pendant la montée car l’appareil ne se pressurise par correctement. L’avion ne pouvant accéder à son altitude de croisière sans être pressurisé, les pilotes retournent simplement se poser sur l’aéroport de départ.
Dans une dizaine de cas, la baisse de pression est détectée pendant le vol de croisière, les masques se déploient et les pilotes se mettent en descente rapide. Parmi ces cas, une seule dépressurisation a été rapide, toutes les autres étaient lentes et sans conséquences médicale. Il faut être clair sur un point : la dépressurisation n’a jamais tué un passager. On est donc très loin de la vision que l’on observe dans les films catastrophe…
Dans six autre cas, le soucis de pressurisation a eu lieu en vol de croisière mais il a pu être géré par l’équipage, ce qui n’a pas empêché l’avion de réaliser son trajet. Cela est parfois du à une fausse alerte, mais en cas de doute les pilotes réalisent toujours les procédures d’urgence, avec parfois un déploiement des masques par simple précaution. Dans ces cas, les pilotes finissent souvent le voyage à basse altitude sans même que cela ne soit remarqué par les passagers. Si la dépressurisation devient réelle, il n’y aura aucune conséquence puisque l’on se trouve déja à basse altitude. Dans cinq dernier cas, les masques à oxygène se sont déclenchés sans aucune raison ni action des pilotes ni alerte de pressurisation dans le cockpit… Panique chez les passagers mais rien d’inquiétant pour l’équipage : ce n’est qu’une erreur.
La dépressurisation fait souvent peur car elle fait partie du briefing de sécurité et que toute une mythologie l’entoure… Si l’on évoque un sujet dans le briefing, c’est que la probabilité que cela arrive n’est pas nulle, et de nombreuses théories entourent ces fameux masques (certains croient même qu’ils contiennent du gaz hilarant !). Dans les films, la tombée des masques est l’étape qui précède un accident, mais cela n’est heureusement pas le cas. Continuez à voyager et à suivre les briefing de sécurité, mais restez toujours rationnels sur cette réalité : même si vous faites partie des 0,00005% de vols qui rencontrent un problème de pressurisation, les pilotes sont entraînés pour réagir et gérer la situation.
Merci pour cet article. Ce sujet n’avait pas été abordé lors de mon stage. J’avais toujours une appréhension que cela arrive lors de la démo de sécurité, en me demandant ce qui se passerait. Je serai dorénavant plus sereine.
Avec plaisir pour répondre à vos questions, c’est le but du groupe contre la peur de l’avion sur Facebook : posez-vous questions on y répond 🙂
Xavier
PS : l’adresse du groupe est https://www.facebook.com/centrepeuravion
Bonjour,
merci pour cet article . Une question supplémentaire Quand il y a dépréssurisation en cabine , elle peut aussi s’operer dans le cockpit ? comment les pilotes gérent ils du coup ?
merci
L’ensemble de l’avion est pressurisé de la même manière, et les pilotes disposent directement devant eux de « speed doning masks », des masques à oxygène que l’on enfile en moins de deux secondes et qui délivrent directement de l’oxygène pur. Le masque est fait pour pouvoir s’enfiler et être placé avec une seule main.
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles Valérie !
Pour compléter les explications de Xavier :
– le masque dont disposent les pilotes sert à leur donner de l’oxygène en cas de dépressurisation mais aussi à les protéger en cas de fumée. En haute altitude, ce masque délivre de l’oxygène pur, mais au fur et à mesure que l’avion descend en urgence, le taux d’oxygène délivré diminue car c’est un mélange d’air et d’oxygène. En basse altitude, il n’ y a même plus d’oxygène. Ce masque comporte donc aussi des lunettes.
– pour les petits masques jaunes des passagers, ne pas oublier de tirer dessus comme expliqué dans les démonstrations faites par les hotesses et stewards et que personne n’écoute guère…Le fait de tirer sur le tuyau déclenche la fabrication d’oxygène par réaction chimique dans des petits cylindres au dessus des sièges passagers. Cette réaction chimique déclenche beaucoup de chaleur et un peu de fumée ce qui peut inquiéter les passagers déjà un peu inquiets.
Bonjour et merci pour votre article!
La dépressurisation est ma peur principale en avion. Je n’ai pas peur des turbulences, des bruits, etc… Mais je suis complètement tétanisée à l’idée d’une dépressurisation de la cabine, même lente. Je ne pense même pas au pire, mais je redoute le fait d’hypotétiques douleurs aux tympans (voir d’un éclatement des tympans) dans le cas ou cela arriverait. Durant le décollage, j’hyperventile toujours car je panique en ayant l’impression de ne pas avoir d’air et en me demandant si les pilotes ont bien mis la préssurisation sur « auto » (reminiscences du crash d’Helios Airways). Cette peur me rend malade et je dois prendre une dose massive de calmants avant chaque vol, histoire d’être complètement « shootée » car sinon, je me retrouverai recroquevillée en train de crier sur le sol de l’avion!
J’ai essayé de trouver d’autres personnes ainsi terrorisées par l’idée d’une préssurisation défectueuse, mais je vois que ce n’est pas le sujet principal des peurs de la majorité des gens.
Que pourriez-vous me dire au sujet de la fréquence de dépressurisations que les passagers ont le temps de sentir au niveau des oreilles ou de l’oxygène? Je prend demain une compagnie qui a déjà connu un incident similaire ces dernières années et je suis terrorisée.
Merci de m’avoir lue!
Laetitia
Bonjour Laetitia,
Je ne sais pas si cela vous rassurera, mais la peur de la dépressurisation est excessivement fréquente puisque c’est un élément qui est toujours présenté dans les films catastrophe… Il y a deux types de personnes ayant peur de la dépressurisation :
– ceux qui ont peur d’avoir l’impression d’étouffer,
– ceux qui ont peur d’avoir mal aux oreilles.
Alors vous avez pu le voir dans l’article, les cas sont excessivement rares et sans gravité, dans le pire des cas les voyageurs peuvent souffrir d’une otite barotraumatique à cause de la descente rapide. C’est une otite classique et à ma connaissance il n’y a pas de percement de tympan dans ce cas (alors qu’une descente sous l’eau à 6m de profondeur peut percer un tympan, j’en ai été témoin pendant un stage de survie en mer dans la Marine Nationale !).
Niveau manque d’oxygène, sur les cas étudiés il n’y a eu aucun évanouissement. Les personnes qui ont l’occasion de tester les chambres à décompression disent ne rien ressentir : la baisse de pression rend simplement euphorique puis endort, il n’y a pas de douleur ni de sensation désagréable.
Pour ce qui est de vos sensations, vous avez justement le sentiment d’étouffer car vous hyperventilez, ce n’est pas le contraire. Respirez normalement et calmement, il y a largement assez d’air pour tous dans l’avion, et l’air est renouvelé très rapidement à bord…
Voyagez bien et soyez sure d’une chose : vos vols se passeront bien et la peur n’est révélatrice d’aucune avarie… C’est simplement vous qui avez irrationnellement peur de l’avion 🙂
Bonjour Xavier,
Merci beaucoup pour votre réponse! 🙂
Je reviens justement de mes deux vols qui se sont bien passés. Les calmants ont été nécessaires, mais pas de problème au niveau de la pressurisation bien heureusement!
Cela me rassure de ne pas être la seule à avoir peur de ces scénarios. Souvent, les proches à qui j’en parle n’ont pas conscience de ce système qui permet de respirer à haute altitude.
Si j’osais vous poser une dernière question, idée de me rassurer lors de mes prochains vols : la vérification du réglage de la préssurisation et des valves fait-elle toujours partie intégrante du check-list de pré-décollage? J’imagine que oui, mais ces données sont-elles toujours minutieusement vérifiées avant chaque vol? À chaque fois, je meurs d’envie d’aller demander au pilote s’il est bien sûr que tous les réglages sont OK… Mais c’est bien entendu impossible 😉 !
Merci en tout cas de votre réponse une fois de plus. J’aime beaucoup le monde de l’aéronautique, mais la peur de cette pressurisation est toujours mon ombre au tableau!
Belle journée à vous,
Laetitia
Les vols se passent heureusement comme prévu, pas comme on peut le craindre 😉
Oui, la pressurisation est bien sure vérifiée avant chaque vol, mais ne croyez pas qu’un défaut de pressurisation puisse passer inaperçu ou qu’il pose des problèmes dès le début du vol. Arrivé à 3000m d’altitude (une altitude à laquelle on fait du ski), si l’avion ne se pressurise pas correctement les pilotes vont interrompre leur montée. Sur un trajet court ils peuvent dans certaines conditions réaliser le vol en basse altitude dans ces conditions (on respire l’air pressurisé à 3000m d’altitude), soit ils vont redescendre se poser.
Bons prochains vols, et vous verrez que sans calmants vous auriez tout aussi bien géré la situation ! (le médicament réduit l’activité fonctionnelle du cortex, le cerveau rationnel…)
étant étudiante en aéronautique je prépare un mémoire sur l’élaboration des escapes routes en cas de dépressurisation au dessus des zones montagneuse , j’aimerais avoir quelques informations pratique là dessus .
Par exemple , combien de temps pour que les masques tombent ? toutes informations me sera bonne a prendre . merci en avance
Bonjour,
Il n’y a pas de route de dégagement spécifique au cas de la dépressurisation. Quand j’étais dans l’aviation navale j’étais notamment chargé de définir les terrains de dégagement en fonction de notre position, des aéroports disponibles et du vent… En gros on dessine la ligne médiane entre deux aéropots, et l’endroit où les lignes médianes se retrouvent s’appelle la patte d’oie. Si un problème survient en vol, on voir ainsi très rapidement de quel côté de la patte d’oie on se trouve, et donc vers quel terrain s’orienter. On pouvait préparer cela au sol avant de partir, mais une fois en vol on devait ajouter un vecteur vent qui déplaçait la patte d’oie.
Pour ce qui est des masques, ils doivent tomber automatiquement en à peine une seconde, c’est vraiment instantané. Dans le cockpit les masques sont déja en place il suffit de s’en saisir.
Bon courage pour le mémoire !
Bonjour,
L’année passée, j’ai été passagère d’un vol qui a souffert d’une dépressurisation, et nous avons du utiliser les masques à oxygène. Comme nous étions presque arrivés à destination lorsque cela s’est produit, le pilote est simplement descendu à une altitude respirable, et nous avons pu atterrir comme il était prévu. Depuis cet incident, j’ai un peu peur de prendre l’avion, et cela me rassurerait de savoir quelles étaient les causes de cette dépressurisation (c’était peut-être même simplement une fausse alerte, après tout).
Je me demandais s’il y a un moyen d’avoir accès aux comptes rendus et rapports d’enquêtes des compagnies aériennes après des problèmes de ce genre ? J’ai voyagé avec Iberia, de Zurich à Madrid (IB3477), et c’était le 16 janvier 2017.
Merci beaucoup !
Bonjour,
L’ensemble des problèmes ayant pu concerner des avions au-dessus de la France, en France, des avions immatriculés en France ou fabriqués en France sont répertoriés sur le site du BEA : https://www.bea.aero/no_cache/les-enquetes/acces-aux-rapports/#main
Je ne vois aucune référence à votre vol, il devait donc s’agir d’une fausse alerte… Dommage d’être traumatisée pour cela 🙁
Merci pour votre réponse !
Ayant décollé depuis la Suisse avec un avion d’une compagnie espagnole, peut-être que mon vol n’est pas concerné par ce site. Y en a-t-il un autre concernant les vols européens ?
Bonne journée!
La sécurité aérienne est la même au sein de toute l’Europe, que vous décolliez de France de Suisse ou de Bulgarie, Et quelque soit la nationalité de votre compagnie (C’est une compagnie chinoise vient par exemple en Suisse elle doit se plier aux réglementations européennes et sera contrôlée régulièrement). Les informations présentes sur le site sont donc valables en Europe, mais on pourrait également dire presque partout dans le monde car la réglementation diffèrent très peu étant donné que ce sont des questions de sécurité ou de conception des avions et qu’on ne vend pas un Airbus moins sécurisé pour certains pays où certaines compagnies…
Bonjour,
J’aimerais savoir comment cela se passe au niveau de la porte du cockpit ? lorsque la depressu a lieu coté cabine ? la porte se deverouille t elle seule ? merci
Bonjour, je comprends mal la question, en fait l’air que l’on respire est le même côté cabine et côté cockpit, mais en cas de dépressurisation tout le monde reste assis avec son masque. Ceux qui ont besoin de bouger (les PNC) ont des bouteilles avec des masques. Mais il n’y a aucun effet sur les portes du cockpit.
Bonjour, le 4 février sur le vol UA 973 Bru-Ord nous avons eu un problème de pression. Et avons du faire demi tour et atterrir à Londres. Avant d être prévenus du problème, je regardais un film comique et je me suis surprise à rire plus que la normale aux gags (qui somme toute n étaient pas si hilarants). Nous n avons pas eu les masques. Était-ce un symptôme de rire comme ça ? Merci pour votre réponse
Bonjour,
Expérience étonnante 🙂
Est ce que l’avion a changé d’altitude pour son demi tour ou est-il resté en altitude de croisière ?
Alors si les masques ne sont pas tombés c’est qu’il n’y a pas eu de dépressurisation réelle, simplement une indication sur les instruments dans le cockpit. Si la pression dans la cabine était descendu en dessous de ce qu’on subit en montagne à 2400m, les masques se seraient déclenchés et l’avion aurait entamé une descente rapide vers 3000m.
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Bonjour,
J’ai été victime d’un pneumothorax cet été lors d’une opération. Il m’a été déconseillé de monter dans un avion non pressurisé. Donc en faisant mes recherches je suis tombée sur votre article très complet et intéressant. Ma question est la suivante si on me dit d’éviter de monter dans un avion non pressurisé c’est que cela doit exister. Si j’ai bien compris vous dites que au delà de 3 000 mètres l’avion se pressurise automatiquement, y a t’il des vols qui ne dépassent pas cette hauteur? Et si oui savez vous mes destinations ou du moins vers qui dois je me rapprocher pour le savoir. Car qui dit avion non pressurisé dit risque d’un nouveau pneumothorax. Moi qui n’ai jamais eu peur en avion. Je n’ose plus le prendre. Je vis dans le sud de la france et je vais souvent en belgique voir mes amis et depuis mon opération j’y vais en train, un véritable enfer en terme de longueur du voyage, de changement à Paris, traverser tout paris pour prendre la correspondance en métro. Enfin bref. Alors que si si simple en avion. Merci d’avance pour votre réponse si toute fois vous lisez ce message parce Ue votre article date un peu. . Virginie
Bonjour Virginie, tous les avions de transport professionnel sont pressurisés, tous les Airbus et Boeing par exemple. Votre médecin parle des avions de loisir qui pourraient vouloir monter un peu trop haut.
Bons voyages 🙂
Xavier
Bonjour,moi qui est jamais pris l avion par angoisse , juste fait un baptême en avion de tourisme 4 place est j envisage de predre un vo pour mes prochaine vacance.j avais une question concernent la gestion d un vole a basse altitude dans les alpes qui culminent entre 3000 est 4800 m merci pour votrereponce cordialement
Bonjour, oui quelle est la question ?
Bonjour,moi qui est jamais pris l avion par angoisse , juste fait un baptême en avion de tourisme 4 place est j envisage de predre un vo pour mes prochaine vacance.j avais une question concernent la gestion d un vole a basse altitude dans les alpes qui culminent entre 3000 est 4800 m merci pour votre reponce cordialement
Bonjour, j’ai bien vu votre message mais… vous dites que vous avez une question mais vous ne dites pas laquelle 🙂