Depuis mars 2014, la disparition du Boeing B777 MH370 de la compagnie Malaysia Airlines a été la source de nombreuses spéculations et théories du complot. Voici le déroulement des recherches et pourquoi l'avion n'a pas encore été retrouvé.
Lors du passage de la frontière aérienne, l’avion quitte bien l’espace aérien malaisien. Un des pilotes salue les contrôleurs mais n’entre pas en contact avec la zone suivante. Peu après, le transpondeur est éteint, rendant l’avion invisible aux radars civils. En parallèle, le système de communication ACARS, qui envoie des données techniques, est désactivé. Cette opération demande des connaissances spécifiques en maintenance aéronautique.
Pendant plusieurs jours, les militaires analysent leurs radars. Les données montrent que l'avion a volontairement suivi une route précise, alignée sur une balise au sol. Ce comportement remet en cause les théories d’accident (incendie ou dépressurisation).
Malgré la désactivation des systèmes, l’avion envoyait encore des pings au satellite Inmarsat. Ces signaux confirment qu’il a continué à voler jusqu’à 8h11 du matin. L’analyse de ces données a permis de situer la zone probable de disparition.
Deux semaines après la disparition, les recherches se concentrent au large de l’Australie. Cependant, la profondeur océanique et la taille de la zone rendent les investigations extrêmement complexes.
La découverte du flaperon d’un B777 sur l’Île de La Réunion en 2015 a confirmé la trajectoire de l’avion. Cependant, ce débris ne permet pas de localiser l’épave ni d’apporter des réponses définitives sur les causes du crash.
L'hypothèse la plus plausible reste un détournement volontaire par un des pilotes, possiblement un suicide. La montée à haute altitude pourrait avoir eu pour but d’endormir les passagers, avant de redescendre et poursuivre une route vers l’océan.
Depuis la disparition du MH370, les compagnies aériennes ont renforcé la sécurité, notamment en imposant la présence continue de deux personnes dans le cockpit.
Mise à jour de juin 2018 : Voici un débat sur l’état des lieux 4 ans après :